Luna Ribeiro
- Centre Cheysar
- 26 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 avr.

oujours entre deux choix, toujours à douter, toujours à essayer de faire les choses bien sans foutre la merde. Elle vit en Suisse romande avec ses parents (enfin, ça commence à sentir le divorce…), parle portugais avec sa famille et va à l’école portugaise les mercredis . Elle connaît par cœur tous les dramas de telenovelas même si elle dit que c’est sa mère qui regarde.
Luna, c’est la fille calme, posée, qui dit pas grand-chose au début mais qui capte tout. Elle observe, elle analyse, elle ressent les ambiances comme une éponge. Si un truc cloche, elle le sait avant tout le monde. Elle montre pas trop ce qu’elle ressent, mais à l’intérieur, c’est souvent le chaos. Elle veut jamais blesser personne, du coup elle ravale tout. Elle veut gérer pour tout le monde, même quand ça lui bouffe l’énergie.
Elle est super proche de son petit frère Thomas, genre vraiment. C’est lui son repère. Sa mère est ultra présente, parfois un peu sur son dos, mais avec de bonnes intentions. Son père, par contre, il commence à partir en mode fantôme, et Luna sent que ça va pas tarder à péter.
À l’école, elle assure. Pas la meilleure, pas la dernière non plus. Sérieuse, surtout dans les trucs de langues et d’écriture. Elle fait partie du journal de l’école, écrit des articles qui prennent la tête à tout le monde sauf à sa prof qui trouve ça “très mature pour son âge”. Elle aime écrire, poser les choses, essayer de comprendre les autres à travers les mots. C’est son truc.
Et ouais, elle a un crush. Pas un petit “il est mignon”, non. Un vrai truc qui prend trop de place dans sa tête. Sauf qu’elle sait pas quoi en faire. Elle veut pas être celle qui fout tout en l’air. Elle veut pas blesser. Elle veut pas passer pour la meuf chelou. Du coup, elle dit rien. Elle avance à petits pas. Elle cache. Elle s’interdit d’y penser… mais elle y pense tout le temps.
Luna, elle veut juste que tout le monde soit bien. Mais elle commence à piger que parfois, faut penser à soi aussi. Et ça, c’est encore un chantier.
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