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Diana Fernandes

Photo du rédacteur: Centre CheysarCentre Cheysar

Dernière mise à jour : il y a 1 jour


Diana, c’est la meuf calme, discrète, qui prend pas trop de place mais qui voit tout. Elle parle pas beaucoup, mais quand elle le fait, c’est jamais pour rien. Elle analyse, elle comprend, elle sent quand y’a une vibe chelou dans le groupe. Elle a cette force tranquille que t’expliques pas. Pas besoin de crier, pas besoin de s’agiter : elle est là, et ça suffit.



Elle est fille unique, et chez elle, c’est pas la vie facile. Sa mère est malade, une leucémie. Depuis que c’est tombé, Diana a changé. Elle a pris sur elle, elle a grandi d’un coup. Elle gère la maison sans qu’on lui demande : les repas, les lessives, les rendez-vous, les trucs administratifs même. Tout. Son père est là, mais c’est elle qui tient la baraque, en vrai.


Et en plus de ça, elle sent qu’elle n’a pas le droit à l’erreur. Elle se dit rien, elle joue la fille forte, mais elle porte tout. Et faut pas se mentir : le racisme, elle le sent aussi. Les regards, les réflexions, les trucs « pas méchants » qu’on lui balance sans réfléchir… ça glisse pas toujours. Parfois, elle rentre chez elle avec une boule au ventre sans trop savoir pourquoi. Elle le dit pas. Elle garde pour elle. Mais c’est là.


À l’école, elle gère. Surtout en maths. C’est son truc. Elle bosse, elle vise la VP, pas parce qu’on lui fout la pression, mais parce qu’elle se l’impose. Elle veut pas décevoir. Elle veut avancer. Et si possible, sortir de tout ça.


Avec ses potes, Diana est loyale de ouf. Elle choisit ses batailles, mais quand elle s’engage, c’est pour de vrai. Elle est proche de Gabriel et Lucas, mais aussi de Clara et Julia. Et ça la met dans des situations compliquées, parce que quand ça pète entre les uns et les autres, elle se retrouve en plein milieu, à devoir faire le tampon, à essayer de pas perdre quelqu’un en route.


Et ouais… y’a un crush qui s’est glissé dans tout ça. Un crush relou. Gabriel. Il est tout ce qu’elle déteste et tout ce qui la fait vibrer. Il est imprévisible, bruyant, chiant, intense. Mais quand il se calme, quand il montre qu’il peut changer, elle commence à y croire. Peut-être qu’il peut être différent. Peut-être qu’il peut lui donner autre chose que du stress.


Mais voilà. Au moment où elle commence à espérer, tout explose avec Clara. Et Diana, elle déteste les triangles chelous. Elle veut pas être celle qui trahit, ni celle qui souffre. Elle veut juste respirer, aimer, sans que ce soit un champ de mines.

Alors elle attend. Elle observe. Elle pèse le pour et le contre. Et elle garde tout pour elle.

Mais combien de temps encore ?


Sa playlist



 
 
 

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